Dimanche 23 octobre 2005

Grotte N°4 de Castelbouc
Commune : Prades (48)
Coordonnées Lambert : X= 689,825 Y=227,175 Z=506 m
Développement : 880 m
Dénivelé : +72 m ; -30 m

Accès :
De St Enimie prendre la direction de Monbrun. Au hameau du Villaret, prendre à droite une route qui conduit au hameau de Castelbouc. En passant le pont qui enjambe le tarn on peut admirer le poche de la grotte de Castelbouc n°1, résurgence de l'aven de Hures. Se garer à droite,  après le petit restaurant ou sur le parking du village.
Prendre la ruelle qui traverse le hameau et la continuer jusqu'à la sortie de Castelbouc. Suivre maintenant le sentier jusqu'au lit (souvent) asséché du ruisseau qui sort de la grotte. De là, remonter jusqu'au porche par un sentier parallèle au ruisseau.

devant le porche d'entrée

Description :
L'entrée se présente  sous la  forme d'un grand porche dont les dimensions diminuent rapidement. Se faufiler à travers les blocs jusqu'à une étroiture (facile) qui nous permet d'accéder à la salle du sous-préfet.


Accès à la salle du sous préfet
 
De là, se diriger à l'autre bout de la salle où l'on trouve sur la droite une petite galerie.Passer une boite aux lettres propice au baptême des débutants.


La boite aux lettres à baptême

Une fois la difficulté passée, un passage vertical permet de prendre pied dans une galerie basse avec de jolis gours. La salle se poursuit par un couloir accidenté d'une cinquantaine de mètres de long. La suite se trouve sur la gauche sous des blocs et permet d'accéder  à  un boyau où l'on doit se déplacer à quatre pattes ou à l'égyptienne.
Après une remontée de deux mètres et un passage bas, on se retrouve dans une salle basse qui permet de se reposer un peu plus à l'aise.


Première halte après le boyau

On continue la progression par un  rétrécissement de 6 à 8 mètres qui impose de ramper en tirant les kits en bout de longe. Après  une remontée de 4 mètres ne  nécessitant pas d'agrès, les grands volumes commencent à se faire sentir : l'air est plus frais et les voix commencent à résonner. Soudain les lampes  n'arrivent plus à percer le noir : les grands couloir de Castelbouc sont atteints.











Le début du tunnel 

Jusqu'à la salle de minuit les dimensions sont titanesques. La progression dans le tunnel (70 x 15 x 10) est agréable. On est récompensé des efforts fournis. On arrive bientôt à la salle rouge (70 x 30 x 15) où la progression est rendue plus difficile en  raison de la présence d'argile. Au retour nous avons réussi à faire demi tour dans cette salle sans nous en rendre compte.
Au bout de la salle rouge, le couloir des avalanches permet de descendre dans la salle rouge. Une corde en place et en bon état (octobre 2005) facilite les choses.
La salle de minuit (100 x 30 x 20) est encombrée d'énormes blocs tombés de la voûte. Le cheminement se fait souvent en sautant de blocs en blocs. Dans le prolongement de cette salle on trouve le couloir du sable où la progression se fait dans le lit d'une rivière active lors des crues.


La galerie du sable et au loin la salle de minuit

Sous les pieds, on passe du sable à la roche corrodée. Le siphon Chouquet n'est pas loin. C'est  le terminus de notre exploration et une bonne occasion de faire le plein des lampes.









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Siphon Chouquet

Cette visite aura duré cinq heures (six personnes) et nous laisse un excellent souvenir.


bibliographie :
Lozère des ténèbres p 121- Daniel André- Spéléo club de la Lozère
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