Grotte de Castelbouc N°4 |
||||
|
Commune : Prades (48) Coordonnées Lambert : X= 689,825 Y=227,175 Z=506 m Développement : 880 m Dénivelé : +72 m ; -30 m Accès : De
St Enimie prendre la direction de Monbrun. Au hameau du
Villaret,
prendre à droite une route qui conduit au hameau de
Castelbouc. En
passant le pont qui enjambe le tarn on peut admirer le poche de la
grotte de Castelbouc n°1, résurgence de l'aven de
Hures. Se garer à
droite, après le petit restaurant ou sur le
parking du village.
Prendre la ruelle qui traverse le hameau et la continuer jusqu'à la sortie de Castelbouc. Suivre maintenant le sentier jusqu'au lit (souvent) asséché du ruisseau qui sort de la grotte. De là, remonter jusqu'au porche par un sentier parallèle au ruisseau. devant le
porche d'entrée
Description : L'entrée
se présente sous la forme d'un grand
porche dont les dimensions
diminuent rapidement. Se faufiler à travers les blocs
jusqu'à
une
étroiture (facile) qui nous permet d'accéder
à la salle du sous-préfet.
Accès à la salle du sous préfet De là, se diriger à l'autre bout de la salle où l'on trouve sur la droite une petite galerie.Passer une boite aux lettres propice au baptême des débutants. La boite aux
lettres à baptême
Une
fois la difficulté passée, un passage vertical
permet de prendre pied
dans une galerie basse avec de jolis gours. La salle se poursuit par un
couloir accidenté d'une cinquantaine de mètres de
long. La
suite se trouve sur la gauche sous des blocs et permet
d'accéder à un
boyau où l'on doit se déplacer à
quatre pattes ou à l'égyptienne.
Après une remontée de deux mètres et un passage bas, on se retrouve dans une salle basse qui permet de se reposer un peu plus à l'aise. Première halte après le boyau On
continue la progression par un
rétrécissement de 6 à 8
mètres qui
impose de ramper en tirant les kits en bout de longe.
Après une
remontée de 4 mètres ne
nécessitant pas d'agrès, les grands volumes
commencent à se faire sentir : l'air est plus frais et les
voix
commencent à résonner. Soudain les
lampes n'arrivent plus à percer le
noir : les grands couloir de Castelbouc sont atteints.
Le début du tunnel
Jusqu'à
la salle de minuit les dimensions sont titanesques. La progression
dans le tunnel (70 x 15 x 10) est agréable. On est
récompensé des
efforts fournis. On arrive bientôt à la salle
rouge (70 x 30 x 15) où
la progression est rendue plus difficile en raison de la présence d'argile. Au retour nous avons réussi
à faire demi tour dans cette salle sans nous en rendre
compte.
Au bout de la salle rouge, le couloir des avalanches permet de descendre dans la salle rouge. Une corde en place et en bon état (octobre 2005) facilite les choses. La salle de minuit (100 x 30 x 20) est encombrée d'énormes blocs tombés de la voûte. Le cheminement se fait souvent en sautant de blocs en blocs. Dans le prolongement de cette salle on trouve le couloir du sable où la progression se fait dans le lit d'une rivière active lors des crues. La galerie du sable et au loin la salle de minuit Sous les pieds, on passe du sable à la roche corrodée. Le siphon Chouquet n'est pas loin. C'est le terminus de notre exploration et une bonne occasion de faire le plein des lampes. Siphon
Chouquet
Cette visite aura duré cinq heures (six personnes) et nous laisse un excellent souvenir. bibliographie : Lozère des ténèbres p 121- Daniel André- Spéléo club de la Lozère. |